Corsa 1.7 Dti
Plus que sa bouille !
Enfin, peu de différences extérieurement, car châssis et trains roulants ont complètement étés repensés. Ce n'est pas un mal quand on connais les déboires comportementaux de l'ancienne génération. Repris également de l'Astra, le 1.7 Dti dont la puissance est montée ici à 75 chevaux, doté comme son nom l'indique de l'injection directe mais en revanche dépourvu de common rail. Notons que l'offre diesel débute avec un 1.7 Di de 65 chevaux le même bloc dépourvu de turbo. (comme sur l'ancienne génération avec le 1.5TD et le 1.5D). A l'intérieur,
on retrouve l'ambiance de la 2° génération, le dessin de la planche
de bord lui ressemble énormément, mais la finition en hausse. Les
plastiques, relativement agréable au toucher (particulièrement ceux du
volant) ne sont pas tous en progrès de qualité significatif par
rapport à la
Contact: Aucun temps de préchauffage n'est nécessaire au petit 1700 pour s'ébrouer accompagné de claquements en guise de choristes. La voiture est froide, espérons que cela s'arrangera en roulant... il n'en sera guère question et dans les tours c'est encore pire. Pour les trajets autoroutiers, Opel devrait fournir les boules quies dans la boîte à gants, regardons... il n'en est rien! En revanche la boîte à gants est logeable mais les bacs de portières s'ils sont de taille réduite à l'avant, ils tiennent plus du symbolique à l'arrière. Mais revenons à nos moutons, ou en l'occurrence à nos 75 chevaux (ou plutôt poulains puisque ils n'ont étés entraînés sur notre exemplaire d'essai que pendant 140 km, un peu juste...) voire nos chameaux car ce bloc dti s'avère sobre (dans la moyenne) et ne réclame que 5 à 6l aux 100km. Très, très creux en dessous de 1800 tr environs seuil en dessous duquel les relances sont dignes d'une mobylette (même pas trafiquée!) passé ce seuil (qui est aussi celui du couple maxi) le moteur distille des performances plus qu'honnêtes. L'agrément est au rendez vous. La boîte de vitesse, au maniement aisé, particulièrement bien étagée l'aide bien dans la tâche (nous regretterons cependant un pédale d'embrayage spongieuse, qui s'enfonce très facilement et dont la course est démesurée). Évidemment (et rien qu'en lisant les caractéristiques techniques on s'en serais douté) elle ne peut rivaliser en performances avec la 206 HDI mais le prix n'est pas comparable non plus. Toutefois ce Dti dispose de suffisamment de "coffre" pour se plier à toutes les utilisations.
Budget: Cette Corsa nouvelle mouture reprend les recettes de l'ancienne et lui ajoute un (bon) comportement routier. Moins performante qu'une 206 HDI, moins affûtée mais moins chère aussi, elle ne peut lutter à armes égales. Moins efficace qu'une Clio, elle joue sur la bouille attractive, une habitabilité hors pair, et des tarifs correct (même s'ils ont été revus à la hausse). La précédente a connu un fort succès commercial bien que totalement injustifié par des qualités routières dépassées, celle ci les a gommées et justifie pleinement son prix d'achat. Moins chère qu'une Clio, elle n'a encore pas son comportement routier, elle s'attaque plutôt à la Punto JTD qui fait elle aussi preuve d'une plastique originale. Bref rien d'exceptionnel, pas de gros défauts (excepté le niveau sonore, rédhibitoire pour certains). Reste qu'elle ne vous décevra pas, cette fois! |
des phares aux traits plus marqués la différencie de l'ancienne
la console centrale de la version sport comporte des inserts en aluminium 100% plastique
des feux arrières en hauteur façon Punto
l'autoradio CD est de série sur la version sport mais ses commandes aux volant mal placées obligent à lâcher le volant...
le pommeau est aussi recouvert de faux aluminium dans cette version sport. En revanche soufflet et volant sont recouverts de vrai cuir. |