Corsa 1.4 16V

 

 OPEL Corsa 1.4 16v 

+ Habitacle spacieux et confortable
+  Agrément de la direction électrique
+  Moteur souple
+  Présentation de qualité
+  Bon étagement de boîte


-  Rangements rares ou peu utilisables
-  Coffre quasi inchangé
-  Amortissement encore perfectible
-  Tarifs rehaussés


Moteur
Type 4 cylindres en ligne
Cylindrée 1389 cm3
Culasse 16 soupapes
Puissance 90 ch/66 kW à 6000 tr/min
Couple 125 Nm à 4000 tr/min
Transmission aux roues AV, boîte 5 rapports, boîte automatique 4 vitesses disponible
Boîte
Direction à crémaillère, assistée électriquement
Freins AV à disques
Freins AR à tambours
Dimensions
L/l/h (mm) 3817/1646/1440
Poids (kg) 1.075
Volume du coffre (dm3) de 260 à 1.060
Habitabilité AV/AR largeur aux coudes
Performances mesurées
Vitesse maxi 176 km/h
Accélération 400 m DA 17,8 sec.
Accélération 1000 m DA 32,8 sec.
Reprise 40 km/h en D 400 m 20,6 sec.
Reprise 40 km/h en D 1000 m 38,2 sec.
Consommation (en l/100 km)
selon les normes
Urbaine 9,8
Extra-urbaine 5,7
Mixte 7,2
Consommation (en l/100 km) de l'essai:
Moyenne-mini/maxi 8,7-7,1/10,8
Autonomie (pendant l'essai) ± 500 km
Budget
Puissance fiscale 6 CV
Prix au Km (3ans/15000km) 2,40 F

La troisième génération de Corsa reste fidèle au concept de la berline compacte bicorps ou à deux volumes. Avec son profil ovoïde et son hayon bombé, son allure générale s’identifie sans sourciller à celui de l’ancienne, au point d’ailleurs que la nouveauté échappe à beaucoup. La seule métamorphose radicale touche le dessin et l’implantation des feux arrière, désormais repositionnés verticalement sur le montant. A peine plus large (+ 36 mm), plus longue (+ 77 mm, dont 47 mm à l’empattement) et plus haute (+ 20 mm) que sa devancière, la Corsa III améliore tout à la fois sa rigidité structurelle, ses cotes d’habitabilité (en largeur aux épaules surtout), ses caractéristiques aérodynamiques et ses liaisons au sol, ces dernières s’inspirant de l’expérience de la dernière Astra. Grand bien lui en a pris... Suivant la tendance actuelle, la finition et la qualité perçue à bord ne sont plus celles d’une voiture minimaliste. Les plastiques brillants ont cédé la place à des surfaces mates plus cossues et les accostages des différents éléments ne souffrent aucun reproche. Le style du nouveau poste de conduite dégage en outre une réelle impression haut de gamme, avec un beau volant à jante épaisse et une "grosse" console centrale. Bref, la nouvelle Corsa c’est du sérieux, d’autant que toutes ses commandes présentent un contact très doux et qu’elle peut disposer, en option, d’une console d’infodivertissement (radio, chargeur CD, GSM, système de navigation) parfaitement intégrée et qui se manipule de façon logique. Une vraie grande. L’habitabilité progresse quant à elle légèrement, surtout en largeur aux épaules (+ 8 cm), mais le volume du coffre reste identique. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, c’est pourtant sur la route (et même au tourant) que l’on attendait la nouvelle Corsa, espérant qu’elle progresserait de la même manière que la dernière Astra. Le bilan est plutôt positif. Le train avant est à présent bien mieux guidé, la motricité convenable et la tenue de route réellement efficace. Au volant, on ressent une sensation de précision de trajectoire qui faisait bien défaut à l’ancienne. La direction à assistance électrique, variable en fonction de l’effort appliqué au volant, de la vitesse instantanée et du régime moteur, procure une bonne perception de la route. Et l’amortissement, talon d’Achille de l’ancienne Corsa, est quant à lui bien plus rigoureux même si, comme sur l’Astra, quelques mouvements de caisse perturbent légèrement l’assise en courbes. Cet amortissement de meilleur qualité se traduit aussi en termes de confort par un meilleur filtrage sur chaussées déformées. Les qualités routières de la Corsa ont donc bien progressé, sans pour autant devenir aussi convaincantes que celles des références de la catégorie. Côté moteurs enfin, la gamme essence s’organise autour de quatre Ecotec multisoupapes: 1.0/58 ch (un trois cylindres), 1.2/75 ch (il peut être accouplé à la boîte manuelle robotisée Easytronic), 1.4/92 ch et 1.8/125 ch. Ici dans sa version 1.4 de 90 ch, la Corsa se débrouille plutôt bien avec une rondeur appréciable dans l’effort, un certain répondant à bas régime et d’honnêtes reprises, bien aidée en cela par le bon étagement de la transmission. Seul point faible de cette Corsa 1400: elle se montre quand même assez gourmande en carburant (près de 9 litres durant l’essai).

Tout en conservant les charmes de l’ancienne, la nouvelle Corsa a progressé là où elle péchait et présente désormais de réelles qualités routières. Une Corsa plus mûre en fait mais, hélas, un peu plus chère qu’avant.