Moteur |
Type |
4
cylindres en ligne |
Cylindrée |
1796
cm3 |
Culasse |
2
ACT, 16 soupapes |
Puissance |
125
ch/92 kW à 5600 tr/min |
Couple |
165
Nm à 4600 tr/min |
Transmission |
aux
roues AV |
Boîte |
boîte
5 rapports |
Direction |
à
crémaillère, assistée |
Freins AV |
disques
ventilés |
Freins AR |
disques |
Dimensions |
L/l/h (mm) |
3817/1646/1440 |
Poids (kg) |
1.160 |
Volume du
coffre (dm3) |
de
260 à 1.060 |
Habitabilité
AV/AR |
NC |
Performances
mesurées |
Vitesse
maxi |
202
km/h |
Accélération
400 m DA |
30,2
sec. |
Accélération
1000 m DA |
|
Reprise 40
km/h en D 400 m |
19,0
sec. |
Reprise 40
km/h en D 1000 m |
34,8
sec. |
Consommation
(en l/100 km)
selon les normes |
Urbaine |
11,2 |
Extra-urbaine |
6,0 |
Mixte |
7,9 |
Consommation
(en l/100 km) de l'essai: |
Moyenne-mini/maxi |
8,9-8,2/12,0 |
Autonomie
(pendant l'essai) |
±
450 km |
Budget |
Puissance
fiscale |
8
CV |
Prix
au Km (3ans/15000km) |
2,94
F |
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Renouveler
le modèle qui "pèse" le huitième de la production
mondiale de General Motors, n’a rien d’une simple formalité.
Lors même que, en ne renonçant pas fondamentalement à son
expression plastique, la jeune remplaçante mise sur une évolution
sans vague. Les progrès sont cependant bien plus profonds
qu’il n’y paraît. Plus large, plus longue, plus haute, la
Corsa III améliore tout à la fois, son habitabilité, sa
rigidité, son aérodynamique et ses liaisons au sol, inspirées
de la dernière Astra. Elle n’est jamais montée aussi haut en
cylindrée ni en puissance: 1,8 litre 125 ch. Son 16 soupapes
provient des Astra, Zafira et Vectra, mais avec 10 ch de plus.
Et délivre un couple particulièrement généreux. Du coup,
sans avoir l’air d’y toucher, la GSi abat bien des temps de
sportive. Elle tire fort comme une GTI, tout en composant mieux
avec la conduite usuelle du bon père de famille. Ses reprises
sont fulgurantes. Avec son insert façon alu, le pommeau Sport
du levier est agréable au toucher et suggestif. La commande ne
devient rétive que sous une poigne véritablement musclée,
lors de "démarrages poussière", suivis de montées
au rupteur et de passages à la volée. La Corsa n’a jamais eu
un aussi bel aplomb en mouvement. Avec des pneus à la page,
elle a un contact plutôt avantageux avec la route. Elle motrice
incomparablement mieux et son train avant n’est jamais tiraillé
sous l’effet du couple. Elle pourrait se passer d’antipatinage.
Pas aussi tranchante qu’une française à l’entrée d’une
trajectoire, plus sous-vireuse, la Corsa GSi nous est néanmoins
revenue nette et sans bavure.
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